Prix de carrière
La Commission des arbitres de Basketball Canada (CABC), anciennement appelée CABO, a été créée en novembre 2015 pour renforcer la cohésion entre les arbitres de Canada Basketball.
À l'échelle nationale, trois distinctions majeures peuvent être décernées :
Prix du mérite exécutif du CABO
Chaque année, ce prix peut être décerné par le comité exécutif du CABO à une personne qui a apporté une contribution significative au CABO.
Harry Hus (1987)
Prix John A. (Wink) Willox
Chaque année, un seul candidat par province peut être sélectionné pour un prix Willox. Les critères d'attribution du prix Willox sont les suivants :
- Excellent arbitre de terrain selon les normes locales.
- Longue expérience au sein de la communauté du basketball.
- Diverses formes de services rendus aux organisations de basketball.
- Contributions au basketball dans un rôle administratif.
Pierre Marion (1994)
Tony Payne (2012)
Alfie Paoletti (2015)
Varouj Gurunlian (2018)
Prix commémoratif Ted Earley
Un seul candidat peut recevoir le prix Ted Earley chaque année. Les critères établis pour la plus haute distinction de l'ACAB sont les suivants :
Le candidat est reconnu comme un arbitre de terrain de haut niveau ; Le candidat doit avoir un nombre important d'années de service actif à titre d'arbitre, avec une visibilité nationale et internationale ;
Le candidat doit avoir rendu divers services à la communauté du basketball, tant à l'échelle provinciale que nationale ;
Le candidat doit avoir occupé des postes administratifs et de direction, tant à l'échelle provinciale que nationale ;
Le candidat doit avoir contribué à la fois à l'interprétation et à l'éducation.
John McDonaugh (1989)
Harry Hus (1997)
Mike Homsy (2011)
Prix de l'Association canadienne du sport collégial (ACSC)
Chris Hunter, l'architecte de l'une des plus grandes dynasties de l'Association canadienne du sport collégial, a pris sa place bien méritée au Temple de la renommée de l'ACSC.
L'ancien entraîneur de l'équipe féminine de basket-ball du John Abbott College est entré au Temple de la renommée dans la catégorie entraîneur.
Hunter a mené les Islanders à neuf titres provinciaux et six championnats nationaux en dix saisons à John Abbott. Les Islanders ont participé sept fois de suite aux championnats nationaux, de 1978 à 1984, remportant cinq médailles d'or et deux d'argent au cours d'une incroyable série de 22 victoires et 2 défaites.
Hunter a mené John Abbott à un 6e championnat national en 1987.
« Les connaissances de Chris en matière de basket-ball, combinées à ses qualités d'entraîneur technique hautement qualifié sur le terrain d'entraînement et de tacticien de jeu remarquable, ainsi que de mentor pour les étudiants-athlètes », a déclaré Steve Shaw, président du département des sports et des loisirs.
« Il a posé les bases du succès à long terme du basket-ball féminin de John Abbott. »
L’un des plus grands souvenirs de Hunter de l’ACSC est son premier championnat national, remporté seulement deux ans après que Montréal ait accueilli les Jeux olympiques d’été de 1976.
« C'était une période passionnante à Montréal et concourir dans les installations de première classe du Vélodrome olympique pour le tout premier Championnat national de basketball féminin de l'ACSC en 1978 a certainement été un moment fort », a déclaré Hunter.
Ce printemps-là, la Fédération des associations sportives collégiales du Québec (FASCQ) a organisé simultanément les quatre championnats nationaux au cours de la semaine à Montréal et dans les environs, y compris le basketball masculin et féminin.
« C'était agréable de voir nos joueuses soulever ce long trophée de basket-ball féminin pour la première fois », a déclaré Hunter.
Après son succès à John Abbott, il a été embauché comme entraîneur-chef de l'équipe féminine de basketball de l'Université McGill en 1987. Après le départ de Hunter, les Islanders ont remporté des titres nationaux en 1988, 1993, 1996 et 1997.
« Tout au long de sa carrière à John Abbott, la réputation de Chris en tant qu'entraîneur exceptionnel a attiré des joueurs de partout dans la province au Collège », a déclaré Shaw.
La CCAA a reconnu les réalisations remarquables de l'institution lorsque John Abbott a reçu le prix de la suprématie du basketball féminin au cours des 25 premières années de la CCAA.
Et Hunter était là quand tout a commencé. Il se souvient d'avoir été dans le gymnase du Collège John Abbott lorsque le Collège Cariboo (aujourd'hui l'Université Thompson Rivers) a disputé un match de championnat non officiel, en vue de la création d'un championnat de basket-ball féminin.
« Je suis impliqué depuis longtemps au sein de l'ACSC », a déclaré Hunter. « J'ai eu la chance de travailler dans un service des sports qui accordait une grande importance à son appartenance à l'ACSC. »
Les anciens directeurs sportifs du Collège John Abbott, George Wall et Glenn Ruiter, ont été très impliqués au sein de l'Association ; Wall en a été l'un des premiers secrétaires, tandis que Ruiter a présidé l'ACSC. Récemment, Shaw et Linda Macpherson, l'épouse de Hunter, ont été respectivement commissaires nationaux de basketball masculin et féminin de l'ACSC.
Hunter a été le premier récipiendaire du Prix d'excellence des entraîneurs de basketball féminin de l'ACSC en 1984. Il a également entraîné l'équipe féminine senior du Québec à plusieurs reprises.
Varouj Gurunlian, qui a participé aux deux premiers Championnats canadiens de basketball de l'Association canadienne du sport collégial (ACSC), sera intronisé au Temple de la renommée de l'ACSC dans la catégorie des athlètes.
Gurunlian a mené les Blues de Dawson à la médaille de bronze lors du premier tournoi de l'ACSC, organisé par le Collège Mount Royal à Calgary, en Alberta, en 1975. La saison suivante, lui et les Blues ont été couronnés champions nationaux.
« Varouj était décrit comme un joueur doté d'un talent naturel qui travaillait fort pour améliorer chaque aspect de son jeu », a déclaré Dan Boyer, coordonnateur des services aux étudiants et des sports au Collège Dawson. « Varouj continue d'être actif au basketball et est un arbitre de basketball très respecté au Québec et à l'échelle nationale. »
La victoire au Championnat canadien de l'ACSC en 1976 au Collège St. Clair de Windsor, en Ontario, a été le point culminant de sa carrière avec les Blues.
« Ce fut une fin incroyable pour ma carrière de joueur au sein de l'ACSC, car nous avions atteint le sommet du succès en équipe après avoir travaillé si fort toute l'année », a déclaré Gurunlian, nommé joueur étoile de la première équipe et joueur le plus utile du Championnat national.
Il a également été nommé joueur étoile canadien de l'ACSC en 1976, devenant ainsi le premier étudiant-athlète de Dawson à recevoir cet honneur.
« Si les prix étaient prestigieux, c'est le championnat remporté en équipe qui signifiait bien plus », a-t-il déclaré.
Après avoir obtenu son diplôme de Dawson, Gurunlian a joué à l'Université Laurentienne et à l'Université St. Xavier. Il a également représenté le Canada au sein de l'équipe nationale.
« L'ACSC m'a permis de me lancer, d'être reconnu et recruté par notre équipe nationale, où j'ai passé neuf ans à représenter fièrement notre pays partout dans le monde. »
Gurunlian est retourné chez les Blues dix ans plus tard pour entraîner l'équipe masculine de basketball pendant trois saisons. Il a mené son équipe à trois championnats provinciaux consécutifs et à des participations consécutives aux Championnats nationaux de l'ACSC. En tant qu'entraîneur-chef, il a remporté trois autres médailles de l'ACSC : le bronze en 1986, l'argent en 1987 et l'or en 1988.
La victoire au Championnat national de l'ACSC de 1988 à Truro, en Nouvelle-Écosse, compte parmi ses plus beaux souvenirs.
« J'étais sincèrement ravi pour mes joueurs, car leurs visages étaient précieux, et je ne pourrais être plus heureux pour eux », a déclaré Gurunlian.
Ses plus beaux souvenirs de son passage à Dawson et dans l'ACSC sont les amitiés qu'il a nouées et la possibilité de voyager partout au Canada et d'affronter les meilleurs joueurs universitaires. Un entraînement de minuit mémorable au gymnase de Dawson figure également en tête de sa liste.
Le plus important, peut-être, c'est que son passage dans l'ACSC lui a appris à travailler en équipe, en grande partie grâce à l'illustre entraîneur-chef Richie Spears.
« C'est ici que nous avons tous acquis des compétences pratiques qui vont bien au-delà du terrain de basket. Aujourd'hui encore, je mets à profit toutes les compétences relationnelles que nous avons acquises tout au long de nos carrières et qui m'aident dans mon travail et ma vie », a déclaré Gurunlian.
« De plus, je peux transmettre cette expérience et ces connaissances à la jeune génération, en espérant qu'elle deviendra une personne accomplie et meilleure. »